L’histoire de l’intelligence artificielle vient de connaître un point d’inflexion majeur: après avoir développé avec les LLMs les premiers systèmes capables d’intuition (système 1) sur un vaste spectre de domaines humains, nous observons maintenant l’émergence de capacités analytiques (système 2) non explicitement programmées.
Dans ce nouveau Brain2Brain.News d’AI Swiss, Charles-Edouard Bardyn présente les mécanismes par lesquels le post-entraînement sur des traces de résolution de problèmes permet à des architectures comme GPT-o1 et DeepSeek R1 de transcender leur nature intuitive initiale. Cette métamorphose cognitive révèle cependant une asymétrie fondamentale: confinés au monde numérique et privés d’interaction directe avec la réalité physique, ces systèmes ne peuvent vérifier empiriquement leurs hypothèses. Cette limitation fondamentale, que les avancées en robotique ne résoudront vraisemblablement pas à court terme, impose un unique paradigme viable d’intelligence augmentée: une symbiose cognitive où l’humain et la machine forment un système épistémique complémentaire, chacun compensant les limitations intrinsèques de l’autre.
Intervenant : Charles-Edouard Bardyn, Chief AI Officer chez domo.health, Head of Data Science & AI for NeuroTech au CHUV, Chief Scientific Officer au sein d’AI Swiss | Quantum Physicist Turned AI & Healthcare Innovator
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• @chuvlausanne
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